Test : Knack, la surprise du line-up ? (PS4)

Derrière ce nom qui peut paraître étrange au premier abord, Knack est en fait un jeu de plates-formes et d’action dans lequel vous incarnez un personnage, nommé justement Knack. Le jeu développé et édité par Sony est disponible depuis la sortie de la PS4, ce qui fait donc de lui, un jeu de lancement. Il est donc techniquement là, dans le but de vous faire craquer pour la console, car c’est une exclusivité de la PlayStation 4. Mais à côté d’autres fortes licences comme KillZone, Knack vaut-il le coup d’être acheté ? Malheureusement, il faut le dire, les critiques envers le jeu sont dans l’ensemble mauvaises, du fait notamment qu’il soit qualifié comme un jeu non « Next-Gen ». Mais quand est-il réellement, ces avis négatifs sont-ils justifiés ?

Ce test est effectué avec une version envoyée par PlayStation.

Le but de Knack est très simple, le personnage que vous incarnez est fait de reliques. Ainsi, tel un aimant, votre corps attire toutes ces reliques. Plus vous en ramassez et plus vous grandissez. C’est donc en prenant en compte cela, qu’il faudra parcourir les 13 chapitres qui composent le jeu.

« Le jeu est […] visuellement agréable. »

Il faut savoir une chose, graphiquement, le jeu me fait beaucoup penser à un mélange de Teamfortress et d’un dessin animé Dreamworks. C’est loin d’être déplaisant contrairement à ce que certains pouvaient dire. Cela donne juste un côté un peu plus enfantin au jeu. Alors d’accord, c’est vrai, ce n’est pas la claque graphique de l’année et ce n’est peut être pas à la hauteur d’un jeu next-gen, mais il n’en reste pas moins que c’est coloré et que les divers univers que l’on a la chance de parcourir (qui sont variés, cela change à chaque chapitre) sont visuellement agréables. Les décors sont plutôt fins et les divers éléments qui tournent autour de votre personnages sont réussis.

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Exemple d’une phase de combat, avec Knack ayant peu de reliques le formant.

Après, dans le principe même du jeu, je trouve que le fait de pouvoir grandir et rétrécir est une bonne chose. Cela rajoute une mécanique particulière, appréciable. Forcément par contre, c’est répétitif… Vous enchaînez des phases de combats dans de longs couloirs sans pouvoir vraiment aller où l’on le souhaite. C’est dommage je trouve, surtout lorsqu’on voit les beaux décors… J’aurais aimé quand même découvrir un peu plus ce point là du jeu et pouvoir les visiter dans les moindres recoins. Ce que je pourrais regretter aussi, c’est le fait qu’il n’y ait pas beaucoup de boss (seulement 4) et que les ennemis ne soient tellement variés. D’ailleurs, même si il y a des phases de plates-formes, on pourrait considérer le jeu plus comme un beat’em all, du moins, c’est comme ça que je le vois.

Au delà de la quête principale, vous avez des cartes à collectionner pour constituer des séries. Malheureusement, cela ne sert pas à grand chose… pour ne pas dire que c’est même inutile. Alors oui, ça rallonge un peu la durée de vie et c’est sympa de chercher où sont ces objets cachés, mais on passera rapidement notre chemin. Je précise qu’un mode coop est disponible en local pour deux joueurs maximum (en fait, c’est le mode histoire). Je dois avouer que c’est toujours ça de plus et que ce n’est pas négligeable, surtout si vous voulez faire jouer madame ou monsieur voir même vos enfants à vos côtés.

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Coffre d’une salle secrète contenant une carte à collectionner.

« Le gameplay est trèsbasique »

Pour ce qui est du gameplay, on reste sur quelque chose de très basique, permettant d’avoir un jeu accessible à tous. Effectivement, on saute, on tape et on fait des coups spéciaux… Pas grand chose d’extraordinaire en fait. Mais c’est aussi peut être ce qui fait le côté enfantin du jeu.

Pour ce qui est de la caméra, je la trouve plutôt excellente et très bien orientée à chaque fois. On ne peut pas la modifier mais très franchement, les divers plans choisis ne posent aucun problème et sont réellement judicieux.

Le scénario quant à lui, n’a rien d’exceptionnel mais reste néanmoins plutôt correct et prenant, dans le sens où on a envie de découvrir la suite. D’autant plus que tout le long de votre avancement, vous aurez de nombreuses cinématiques, rythmant la narration.

« Il faut 12 heures pour terminer Knack »

Au niveau de la durée de vie du jeu, il faut savoir que j’ai mis environ 12 heures pour le terminer. Le jeu est réputé pour être très, voir pour certains, trop difficile. Ce qui est la vérité. Même le jeu en facile n’est pas toujours évident. Mais en même temps, comment on peut se plaindre d’une telle chose ? Aujourd’hui, on ne voit que des jeux faciles, sans le moindre challenge. Là au moins, on perd et on recommence et là au moins, on prend plaisir (même si j’ai bien cru que la manette allait voler par la fenêtre). Je trouve que c’est plutôt un point positif dans tous les cas et si vous souhaitez commencer prochainement le jeu, je vous conseille alors la difficulté facile si vous ne voulez pas trop vous prendre la tête semble être la meilleure solution (car en normal, c’est vrai que c’est un peu tendu…).

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Evolution que prend Knack, en version glace dans un niveau.

Alors oui, le jeu n’utilise pas forcément les possibilités de la console et de la nouvelle dualshock et alors ? Il n’en reste pas moins bon ! De plus, c’est une nouvelle licence, on ne va donc pas la refuser. Je trouve que Knack a réussi à piquer des bonnes idées à droite et à gauche pour en faire un bon mélange.

« Knack est loin d’être un mauvais jeu »

Finalement, Knack est loin d’être un mauvais jeu. Il est peut être répétitif et difficile, mais c’est aussi ce qui fait son charme. Le jeu reste accessible et son univers particulier très sympathique. Il vous faudra une petite dizaine d’heures pour terminer le jeu, que je trouve tout de même un poil court. Malgré tout, même si il est qualifié comme « Jeu non Next-Gen » par certains, il n’en reste pas moins selon moi un jeu qui me marquera dans ce line-up de la PlayStation 4. Enfin, après les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, la preuve : je n’accroche pas à KillZone Shadow Fall… Peut être que, si je me force à le terminer un jour, je vous proposerai alors mon avis sur ce dernier/

Ce test a été rédigé sans aucun jeu de mots avec « Knack » associé à une marque de saucisses. C’était difficile, mais j’ai réussi.

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1 comment

  1. 1

    Ola. C’est vrai qu’il a l’ai attirant, mais je m’accorde un temps de réflexion avant de me lancer. En outre, ton article est très instructif. Bye !

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