Test : Moto G de Motorola.

Après le rachat de la division Mobile de Motorola par Google, l’entreprise a produit deux téléphones : le Moto X (initialement vendu uniquement aux USA, récemment annoncé pour les autres pays) et le Moto G. Ceci dit, Lenovo a frappé fort. Le « Motorola, a Google Company », n’existe plus : Lenovo vient tout juste de rachèter la marque à Google.

Ce test est rédigé par Juluo2, lecteur du blog, qui m’a alors proposé d’écrire un test du Moto G et c’est avec plaisir que j’ai accepté. Merci à lui.

Après 3 ans de loyaux services, j’ai décidé, suite aux nombreux soucis techniques de mon ancien téléphone, de l’échanger contre le dernier né de Motorola, le Moto G.

Afin de débuter et pour les plus « technophiles » d’entre vous, voici la liste des caractéristiques du téléphone :

• Écran LCD 4.5 pouces, 720p (1280*720) avec technologie « Gorilla glass 3 » (326 ppp)
• Android 4.3 (4.4.2 sortie et déployée)
• CPU : Qualcomm Snapdragon 400 (1.2 Ghz) & GPU : Qualcomm Adreno 305 (450 MHz)
• 1 Go de Ram
• 8 ou 16 Go de Mémoire (5 ou 12 utilisable, non extensible par Micro SD)
• Caméra arrière de 5Mpx avec Flash LED (Vidéo en 720p et SlowMotion) & caméra frontale de 1.3 Mpx
• Connectivité : Bluetooth 4.0, 3G, 3G+, WiFi
• Batterie inamovible de 2070mAh
• Poids : 143g
• Indice DAS : 0.79W/Kg
• LED Blanche de Notification
• Modèle Double Sim importable
• Prix : 169€ (8go) ou 199€ (16go)

Déballage

Boite simple et épurée du Moto G.

Pas grand chose dans la boîte. Trois livrets, une paire d’écouteurs « Kit-mains libres » (Obligatoire sur le territoire Français), le câble d’alimentation en modèle Européen. Pas de câble Micro USB, mais son absence ne se fait ressentir que si c’est votre premier smartphone, car votre ancien câble marchera parfaitement.

D’après le service consommateur de Motorola, le contenu peut différencier selon l’endroit où vous l’avez acheté. Pour moi, il s’agit du site Amazon.

Sur le flanc haut (niveau haut parleur), il y a la prise Jack 3.5mm, et le flanc bas, le port Micro USB B. À droite, les seuls boutons physiques du mobile : réglage du volume et bouton power. On peut observer un petit « jeu » concernant ces touches, qui confirme les coûts de production réduits.

Le matériau principal du téléphone est le plastique. Mais rassurez-vous, ce n’est pas le plastique « So Cheap » (Coucou mon ancien Galaxy Mini), mais un plastique plutôt « noble », type « peau de pêche » , doux et agréable. Le dos pouvant être retiré pour une coque constructeur, vous avez la possibilité de changer de couleur (15€ la « Shell » simple), ou ajouter un rabat magnétique qui allume l’écran quand on l’ouvre (30€ la « Flip Cover »).

À gauche les coques simples, et à droite les coques avec rabat. À noter que la découpe des « Flip Cover » permettent de laisser la LED de notification visible.

Courbé, le téléphone tient bien en main. De plus, son dos possède un petit « retranchement » où le discret logo « M » est installé. Il peut servir pour bien placer sa main derrière l’appareil. Le Design est très proche du Moto X, mais son grand frère est plus léger, et plus fin (deux détails qui se ressentent au cours de l’utilisation).

Le seul point noir que j’ai trouvé est la grille du haut parleur qui est retranché dans le téléphone. Cela crée un petit « nid », qui semble pensé pour accueillir nos amis les poussières.

MotoG_Poussiere-HautParleur

Le haut-parleur du téléphone, véritable nid à poussière.

L’alimentation et les écouteurs (qui font tous deux assez « Cheap »)

Usage au quotidien

La transition est brutale. Passer d’un Samsung Galaxy Mini bloqué à Android GingerBread, ayant des caractéristiques « médiocres » (Écran TFT 3’14 320*240, 160Mo de Mémoire, 384Mo de Ram, MonoCœur 600Mhz…) au Moto G n’a pas réellement de mot. Bien sûr , je n’ai plus ces soucis de Reboots intempestifs, de bug de la Wifi, ect. Mais cela va au-delà de mes espérances . Il est fluide, rapide, et efficace au quotidien (Ça fait plus d’un mois que je le possède).

L’écran est dans les critères du « Retina Display » d’Apple (même densité de pixel que l’iPhone 5/5C/5S), particulièrement résistant grâce à la technologie Gorilla Glass 3. On perd cependant un peu de ses dimensions, à cause des boutons virtuels d’Android qui mange pas mal d’écran. Nous pouvons, en profiter réellement par le mode « Plein Écran » inclus dans KitKat, il faut donc espérer que les développeurs, mettent à profit cette fonctionnalité.

Les applications gourmandes vous sont facilement accessibles, même si vous n’allez pas avoir accès à tout les effets graphiques qu’un LG G2 supporterait facilement. À noter, que le mobile kill les applications si la mémoire vient à manquer pour exécuter une tâche demandée.

Côté autonomie, la journée et demie est assurée, grâce à l’optimisation (ex : Mode économie d’énergie automatiquement activée dans les derniers pourcents).

Niveau software, pas de surcouche graphique, mais de simple « modifications esthétiques » de la version « Pure Android » : Nom de l’opérateur dans la barre de notification, opacité de certains éléments changée … Cependant, 3 applications sont ajoutés : Aide (ou Moto Care), Assist (permettant le contact du SAV directement par tchat ou appel), et Motorola Migrate.

• Le premier logiciel est simple, mais utile pour tous ceux qui débutent dans l’usage d’un smartphone Android. Posez votre question dans le moteur de recherche du logiciel, et vous pouvez accéder à des tutos intégrés (ou des docs sur le web), qui par exemple, vous apprendrons à décrocher à un appel, à se servir des touches…

• Le second peut être utile à un nombre restreint d’utilisateurs : il automatise des tâches selon trois évènements : Quand vous conduisez, quand vous êtes en réunion ou quand vous dormez. Dans ces trois cas, les options sont réduites : mode « Ne pas déranger » avec quelques détails supplémentaires.

• Le dernier logiciel ne vous servira qu’une fois (voir deux). En effet Migrate, permet le transfert de vos données (Musiques, Photos, Documents, Contacts…) de votre ancien téléphone vers votre nouveau. Il fonctionne de smartphone Android (Minimum 2.3) vers un produit Motorola, mais également « de Motorola à Motorola » et d’iPhone à Motorola. C’est donc un outil vraiment pratique, qui a le mérite d’exister pour effectuer un « switch » quasi parfait !

En Photo/Vidéo (caméra principale), n’espérez pas grand chose du mobile. Il est médiocre. Le bruit est quasi constant et les rendus ne sont vraiment pas au niveau d’un vrai « PhotoPhone ». C’est ici, que l’on observe le plus, le côté « low-cost » du téléphone. Il sert donc de « béquille » si jamais vous avez oublié votre appareil photo numérique.

En Appel, les deux micros (pour la suppression du bruit ambiant), font très bien le boulot. Les hauts parleurs suivent aussi, même si, il vaut l’avouer, pour la partie « lecture multimédia », les paliers du réglage du son sont plutôt mal agencés, « soit c’est fort, soit c’est muet ».

Pour la partie « continuité du produit », vous ne pouvez qu’être satisfait ! La marque gâte les utilisateurs par des mises à jour régulières de leur Moto G ! En un mois, j’ai pu accéder à KitKat (dernière version d’Android à ce jour), obtenir des mises à jour d’application (Appareil Photo, Migrate, Assist, Assistant pour le démarrage, Galerie Photo)… C’est un gros point fort, car Motorola délivre les mises à jour d’app’ directement par le Play Store, le gain de vitesse de déploiement est considérable et vraiment agréable pour l’utilisateur.

AndroidKitKat-MotoG

Le Moto G tourne sous Android Kit Kat, sans le moindre soucis !

Conclusion

L’ensemble du mobile est cohérant. Bizarrement, il convient largement comme « premier smartphone » (Tutos intégrés, SAV disponible à la minute) , mais aussi comme « smartphone pour tous », car il possède l’essentiel de ce que l’on attend d’un téléphone connecté. Ce qui fait de lui un très bon smartphone. Les seuls points faibles sont les suivants :

• L’absence de 4G
• La mémoire limitée (préférez le modèle 16 Go), sans extension possible
• La batterie inamovible
• L’appareil Photo mauvais

Mais avec ce Moto G, on observe de la part de Motorola, la volonté de défier des concurrents comme Wiko ou Alcatel, en s’y donnant les moyens. Il assure des mises à jour dans une gamme de prix qui n’avait pas ce privilège et nous étonne au fil du temps (résistant à une immersion de 30 minutes sous l’eau – comme le prouve Erica Griffin sur sa chaine Youtube -même si la marque n’a jamais communiqué dessus).

Le petit « plus » du mobile est son animation de démarrage, qui évolue selon les moments de l’année (vidéos « Normal » ou « Hiver »), un détail sympathique !

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