Test : Sparc, le premier jeu de vSport sur PlayStation VR !

Il y a des jeux qu’on scrute parfois de très de loin. Il y a de cela plus d’un an, j’avais eu l’occasion de prendre en main un titre nommé « Project Arena » lors de la Gamescom. À ce moment là, il était encore en développement. Aujourd’hui, le jeu est disponible sur PlayStation VR (et sortira bientôt sur HTC Vive et Oculus) et j’ai eu la chance de pouvoir le tester et même de passer pas mal de temps dessus. Quand est-il vraiment de Sparc (de son nouveau nom) ? Peut-on imaginer des compétitions de sport en réalité virtuelle à l’avenir ?

Ce test a été réalisé avec une version envoyée par l’éditeur.

Le concept de Sparc est très simple. Deux joueurs s’affrontent en ligne et ont une balle chacun. Le but étant de toucher l’adversaire en face avec votre balle, tout en évitant la sienne. Sur le papier, ça parait très simple… Sauf qu’il suffit d’ajouter quelques petites mécaniques supplémentaires et ça devient très intéressant. À noter également qu’après deux ou trois parties, quand vous aurez bien transpiré, vous comprendrez d’où vient le terme de « vSport ». Si le jeu peu aussi au premier abord vous paraitre complexe, sachez que lorsque vous le lancez pour la première fois, il y a un très bon dictactiel qui vous est proposé et que je vous conseille fortement de suivre sinon vous risquerez d’être largué.

Lorsque vous êtes dans un match, la partie est très prenante et on comprend rapidement que la mécanique de jeu est l’atout principal de Sparc. De plus, à aucun moment vous ne vous sentez pas mal à l’aise à cause de la réalité virtuelle. Même le fait d’avoir un fil à son casque de VR ne m’a pas trop dérangé malgré les mouvements. Il faut dire que les développeurs ont eu le temps de se roder à cet exercice, puisqu’ils ont déjà lancé il y a quelques mois EVE: Valkyrie et Gunjack. L’immersion dans Sparc est en tout cas réussie et cela grâce principalement aux PlayStation Move qui sont obligatoires et qui permettent de reproduire vos mouvements, tout en représentant vos mains en jeu.

Avant de vous lancer en ligne contre d’autres joueurs et après le didacticiel, je vous recommande tout de même de faire les quelques défis proposés en solo. En effet, je trouve qu’il faut quand même un certain temps d’adaptation pour réussir à maitriser le lancer de balle et autres mécaniques. Il m’aura fallu 30min à 1 heure pour vraiment me faire la main à titre personnel. Bon, ça ne m’a pas empêché de me faire détruire littéralement à plusieurs reprises en ligne contre d’autres joueurs. Quoi qu’il en soit, dès les premières minutes, vous vous sentez à l’aise dans cet univers graphique soigné, simpliste et futuriste. Cela contribue forcément au fait d’apprécier les premières minutes sur le titre.

Malgré des défis proposés en solo avec un classement en ligne, il est clair que l’intérêt principal du jeu résulte dans les parties contre d’autres joueurs, en multi. De ce point de vue là, rien à dire. Tout est bon : le tracking, pas de lag, une mécanique fun… Mais j’ai peur d’une chose : le manque de joueurs à terme. Dans ce cas, Sparc perdra alors son intérêt même. Pour le moment, je n’ai jamais vraiment trop attendu pour trouver des joueurs, ce que je trouve tout de même plutôt rassurant. Ensuite, il existe 3 modes de jeu en ligne : Novice, Avancé et Expérimental. Libre à vous de voir lequel vous correspondra le mieux. On ne se sentira alors pas forcément frustré de ne pas avoir un mode qui pourrait nous correspondre. Pour ma part je joue en avancé qui propose alors des matchs en 3 manches de 4 points. Par contre, il est tout de même vrai de préciser qu’on tourne rapidement en rond. Malgré une rejouabilité importante, les matchs sont toujours les mêmes. On aurait aimé un 2 VS 2 joueurs ou bien des modes de jeu vraiment alternatifs, avec de plus gros changements dans les règles. Cela évoluera cependant peut-être à l’avenir.

À noter que le jeu propose également de personnaliser son avatar en changeant la couleur de ses gants, de son buste, etc. Rien de bien exceptionnel, mais de quoi vous donner au moins un petit air singulier face aux autres joueurs que vous rencontrerez dans les lobbys d’attente pour jouer ou bien directement durant vos matchs.

« C’est une réussite sur tous les points »

En clair : Sparc est fatiguant, Sparc est prenant, Sparc donne envie de lui consacrer du temps… mais alors, arriverons nous à avoir suffisamment de joueurs en ligne dans les semaines et mois à venir pour s’amuser ? Tout repose principalement sur le multijoueur et si l’on veut pouvoir continuer à voir le jeu prospérer, il faudra une belle communauté. Quoi qu’il en soit, c’est une réussite sur tous les points et malgré la mécanique de jeu simpliste, on prend plaisir à chaque match. Je me suis éclaté et je vais encore m’amuser sans aucun doute. On regrettera juste le prix, que je trouve un poil élevé comparé à d’autres jeux en réalité virtuelle. À mon sens, 30€ c’est un peu trop cher par rapport au contenu même du jeu. Cependant, ici la rejouabilité est folle du moment que vous ne vous fatiguez pas et que vous ne vous lassez pas ! Bon, on se fait quand un match sur Sparc ? 😉


Trailer : 

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