Revue Ciné #1 : Petit Paysan, Nés en Chine, 120 Battements par minute…

J’allais déjà beaucoup au cinéma ces dernières années. Sauf que depuis quelques jours, j’ai pris un abonnement illimité chez UGC (je vais y revenir dans un prochain article)… Ce qui veut donc dire, que je vais y aller encore plus dans les mois à venir. Auparavant, il m’arrivait souvent de vous faire des critiques de films sur ce blog. Par manque de temps, je n’ai pas eu l’occasion de vous donner mon avis sur les derniers films que j’ai pu voir cette année et ça me manque un peu, je dois l’avouer. Pour y remédier, je me suis dit que j’allais régulièrement vous faire une petite « revue ciné » ! À cette occasion, je vous parlerai tout simplement des derniers films que j’ai vu au cinéma. On commence avec le premier billet de cette série avec pas moins de quatre films : Petit Paysan, Nés en Chine, 120 battements par minute et Lou & l’île aux Sirènes. Autrement dit : il y en a pour tous les goûts !

Petit Paysan

Petit Paysan raconte l’histoire d’un agriculteur français touché par une épidémie qui se déclare dans son troupeau de vaches. En quelques jours, sa vie va basculer. En effet, l’agriculteur consacre tout son temps et même toute sa vie à son élevage. Cela va donc engendrer des répercussions aux lourdes conséquences.

Salué par la critique, je me suis dit qu’il fallait que j’aille voir Petit Paysan. J’en attendais par conséquence beaucoup. Cependant, j’ai été étonné de deux choses : le film m’a paru très long et surtout très froid. Rien que lorsqu’on lit le synopsis, on s’attend à ce que ce long métrage soit prenant et plein d’émotions. Il n’en est rien. Hormis l’acteur principal qui joue à mon sens merveilleusement bien, je n’ai pas été spécialement convaincu. Rapidement, l’intrigue part dans tous les sens et on ne comprend pas tous les choix qui ont été fait. On dirait plus un reportage qu’un film et je n’ai pas réussi à être touché par l’histoire car on ne ressent aucun sentiment. Pourtant, je viens de la campagne et je connais bien le monde des agriculteurs, je pensais alors être bien plus touché par un domaine qui est plutôt commun sauf que malheureusement, non. Cependant, je tiens à noter que j’ai beaucoup apprécié le fait que le métier d’agriculteur soit montré à mon sens comme difficile au quotidien, car c’est une réalité et ils ne comptent pas leurs heures. Je ne peux que saluer également le fait qu’on ressent aussi que l’agriculteur est attaché à ses bêtes, quoi qu’on le dise.

En clair, Petit Paysan n’est pas le film du siècle, c’est pour moi le genre de téléfilm que l’on pourrait voir à la télévision un dimanche après-midi. Je n’ai pas accroché, je n’ai pas été emporté par l’histoire et c’est dommage. De plus, je n’ai pas apprécié certains clichés que l’on peut coller aux agriculteurs et qui persistent ici.

Nés en Chine

Pour cette première revue ciné, j’ai l’occasion de vous parler de deux coups de coeur. Le premier est « Nés en Chine« , un documentaire distribué par Disney qui nous propose de découvrir le quotidien d’animaux en Chine : Pandas, Singes Dorés et Panthères des neiges.

Ce documentaire de Disney Nature est remarquable sur tous les points. L’absence totale d’humains et la voix off très pédagogue permet d’en apprendre plus sur ces animaux, tout en s’y attachant. On nous raconte alors l’histoire de ces animaux qui vivent en Chine un peu à la manière d’un film et non d’un documentaire. C’est d’ailleurs par leurs prénoms qu’ils sont appelés tout au long. Au fil des saisons, on y découvre la vie de ces animaux avec les bons et les mauvais moments. Les images capturées sont juste incroyables. Entre émerveillement, questionnement et contemplation, Nés en Chine arrive à nous faire voyager et être aussi bien enrichissant pour les enfants que les adultes. Quand on sait le travail que demande ces films et les très nombreuses heures à attendre pour capturer la bonne image qui permettra d’avoir un moment de 20 secondes, on ne peut que féliciter l’équipe. Malheureusement, on regrettera le coût de ces films très élevé alors que le public n’est hélas pas vraiment au rendez-vous à en voir les entrées au cinéma… Pas certain donc que Disney puisse continuer à nous proposer ce type de petits bijoux si cela n’est pas rentable. Quoi qu’il en soit, j’ai passé un moment incroyable devant le film qui se raconte au fil des saisons et permet donc de voir chaque espèce évoluer dans le temps.

120 Battements par minute

120 Battements par minute se déroule au début des années 90 et raconte l’histoire des militants d’Act Up-Paris, association qui se bat contre le sida afin d’alerter le grand public et les pouvoirs publics. Au fil du film, vous découvrirez une seconde histoire naissante qui se dévoilera alors en parallèle.

On est alors plongé aux côtés des militants d’Act Up dans leur combat. Celui-ci de faire avancer la bataille contre le sida, à une époque où la maladie était encore ignorée alors qu’elle tue des milliers de personnes chaque année. Je ne veux pas trop en dévoiler car c’est à mon sens un film à découvrir de soi-même et surtout essentiel à voir. Sauf que si je devais le décrire en trois mots, ce serait : poignant, bouleversant et réaliste. Tout est merveilleux et c’est un quasi sans faute : casting, réalisation et scénario. Certains trouveront le film un peu long et répétitif (certaines scènes reviennent et se ressemblent) mais c’est à mon sens ce qui montre l’intensité du combat dans la bataille quotidienne de ces membres de l’association. Si vous sortez de la salle sans être boulversé, c’est que vous avez loupé le message même du film. Entre choc et intensité, 120 battements par minute est tout simplement un de ces films qui mériterait d’être plus diffusé. Il faut se rappeler certains moments compliqués pour ces malades à cette époque et c’est également une sorte d’hommage qui est fait ici pour ceux qui n’ont pas eu la chance de s’en sortir.

Je n’avais jamais vu ça. Pas un bruit à la fin du film lorsque le générique apparait. Tout le monde se regarde, personne n’ose se lever. Ambiance oppressante et malaise général. Seul de très grands films qui peuvent se compter sur les doigts d’une main peuvent réussir à transporter une salle entière comme cela. À l’heure où je rédige ces quelques lignes, j’en suis encore boulversé. Quel chef d’oeuvre formidable.

Lou et l’Île aux Sirènes

« Yoake Tsugeru Lu no Uta » de son titre original raconte l’histoire de Kaï, un collégien qui fait de la musique avec ses amis et qui décide un soir d’aller répéter sur une île mystérieuse. Rapidement, il va y découvrir Lou, une sirène qui deviendra alors son acolyte. Cependant, les sirènes ont une très mauvaise réputation dans son village, ce qui va entrainer quelques complications…

Lou et l’Île aux Sirènes est un film d’animation japonais très coloré. Dès le départ, on est mis dans le bain. C’est d’ailleurs le mot « folie » qui à mon sens, caractérise le mieux le film. Avec sa pâte graphique particulière et ses personnages déjantés, on prend plaisir à regarder le film au fil des minutes. De plus, la bande-son est à mon sens son point fort. Dynamique et entrainante, elle permet même de redynamiser le court de l’histoire. En effet, le long métrage d’animation se veut très long. Bien trop long (plus de deux heures avec certains moments presque inintéressants) et on a sur la fin, plutôt l’impression de tourner en rond. C’est dommage. En clair, j’ai passé un bon moment mais de nombreux points négatifs viennent gâcher le déroulé de l’histoire. Attendez donc sa sortie en VOD ou en Blu-Ray si vous hésitez encore à le voir. Si vous aimez les films d’animation japonais, vous devriez probablement accrocher… Pour ma part, je l’ai vu en VOSTFR et je vous recommande vivement dans cette version si votre cinéma vous le propose.


J’espère que ce nouveau format de billet vous plaira, d’autant que c’est un souhait de ma part de ne pas m’étendre sur chacun de ces films de façon détaillée. Néanmoins, je n’exclu à aucun moment le fait de faire un article complet sur un film en particulier qui m’aura marqué ou vraiment déplu (oui, j’ai toujours ce petit côté sadique en moi et cette envie de tout critiquer, ça ne changera jamais). Ah, j’allais oublier : j’ai aussi vu Seven Sisters. Je préfère pas vous en parler car c’était mauvais. La meilleure chose dans le film ? Sa bande-annonce. Alors contentez-vous du trailer, je pense que ça suffira pour votre bien…

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