Cela faisait déjà plusieurs années que je souhaitais me rendre à la Gamescom et il aura alors fallu que je sois dans ma cinquième année de blogging pour me rendre sur place et ainsi vous faire partager cet évènement sur le blog. Cette année, je dois aussi avouer que la venue de Valentin et d’Inès de l’équipe d’IndigoBuzz.fr était un vrai plus, car comme on dit : « Plus on est de fous plus on rit ! ». Nous sommes donc partis tous les trois, à Cologne.
Une fois sur place, nous sommes allés chercher nos badges (accompagnés de tous nos bagages, et on était beaucoup… BEAUCOUP trop chargé. On a clairement abusé, l’année prochaine, on reverra ce petit problème !) et on a rapidement repéré les lieux, car pour chacun de nous, c’était notre première Gamescom. Par la suite, direction le logement qu’on avait réservé sur AirBnB (restriction des coûts budgétaires obliges, puis c’est mieux qu’une chambre d’hôtel… ?). En rentrant, j’apprends d’ailleurs sur les réseaux sociaux qu’EnjoyPhoenix serait à la Gamescom. Si vous me suivez, vous savez peut-être que j’avais rédigé un article sur son livre, qui est d’ailleurs aujourd’hui, dans le top 5 des articles les plus lus de toute l’histoire du blog. Je dois avouer que je trouve ses vidéos sympas, mais que par contre, son livre est une vraie catastrophe. Je tweete alors en rigolant : « Défi : Si je croise EnjoyPhoenix, je prends un selfie avec elle ! ». Depuis plusieurs semaines, on ma taquine pas mal avec elle sur les réseaux sociaux, c’était le moment ou jamais de la rencontrer ! Autant vous dire que j’étais persuadé de ne jamais la croiser en fait avec l’immensité de l’endroit.
Premier jour de salon…
Journée magique. Non je ne vais pas vous spoiler, mais si vous me suivez sur Twitter, vous devez savoir que j’ai justement rencontré quelqu’un avec qui j’ai pris un selfie… Mais je vais y revenir plus tard !
Pour commencer, nous avons alors fait un tour du salon en commençant avec le stand de PlayStation. Je l’ai beaucoup aimé, très à l’image de la marque en fait, avec des parties pour tous les âges et des jeux là aussi, s’adressant à des publics plus ou moins différents. Seul déception, côté public, il n’y avait pas de démo de No Man Sky ou bien encore de Horizon Zero Dawn. Passé cette petite déception, nous sommes allés vers Tearaway, ce jeu que j’avais d’ailleurs tout simplement adoré sur PlayStation Vita (forcément, quand Media Molecule est derrière le projet, j’aime !). Cet opus nommé « Tearaway Unfolded » sortira sur PlayStation 4 prochainement et a été pour ni plus ni moins qu’une confirmation de ce que je pensais. En fait, le jeu ne propose pas énormément de choses intéressantes de plus que sur Vita, voir pas grand chose du tout du moins sur ce que j’ai pu en voir manette en main. Je pensais qu’on aurait en effet pu profiter de pas mal de nouvelles petites fonctionnalités mais je n’ai rien vu de tout ça… J’y reviendrais certainement dans un billet plus complet sur Indigo Buzz en ce qui concerne Tearaway, mais après ça reste toujours aussi mignon et réussi. On est ensuite allé juste à côté, tester le prochain Guitar Hero accompagné de sa nouvelle guitare. Je n’ai pas grand chose à dire, c’est du Guitar Hero quoi, ça ne change finalement pas… La nouvelle guitare reste néanmoins sympathique et peut-être plus simple à utiliser. Après au moment de sa sortie, je ne vais pas non plus me ruer dans un magasin pour l’acheter, loin de là.
Arrive alors l’heure de faire un dernier petit tour de ce hall là et de celui à côté avec WarGaming (sublime stand !) ou bien encore Roccat qui distribuait de la boisson énergisante (c’était un peu notre point de ravitaillement…). Puis, il était l’heure de se diriger vers la conférence de Blizzard qui avait lieu à midi et pour laquelle nous avions pu avoir des places. Mais juste avant, nous nous sommes posés quelques minutes dans la cafétéria. C’est à ce moment que je me retourne et que je vois quelqu’un de dos avec une perche à selfie qui dépasse, avec un appareil photo au bout. Là d’un coup, je me dis que ça doit être… EnjoyPhoenix. Ni une, ni deux, je saute de mon siège et la rattrape. Elle était accompagnée de son copain. Je les aborde rapidement et après deux trois mots rapidement échangés, je prends une photo. Mission réussie ! Ni une, ni deux. Je tweete ça. Cela vous a fait bien rire sur les réseaux sociaux… On m’a d’ailleurs posé pas mal de questions, mais on a pAS pris l’apéro ensemble non plus, si vous voulez en savoir plus sur elle, lisez son livre (oups, je pouvais pas m’en empêcher). Seule impression, c’est qu’ils m’ont l’air très sympathiques tous les deux, il n’y a aucun doute là dessus. Ils ont tout de même dû se demander qui était le fou, qui en ce jour de Gamescom ouverte uniquement à la presse/media est venu les voir pour prendre une photo avec eux, le tout avec un badge presse autour du cou…
Bisous bisous. pic.twitter.com/w9lS2tTD74
— Roméo (@gronemocom) August 5, 2015
Voilà l’heure de se mettre en direction de la conférence de Blizzard est arrivée, je n’attendais de mon côté pas grand chose car ce n’est pas l’éditeur qui m’intéresse le plus, mais je trouvais ça néanmoins sympathique de pouvoir y assister. Après une petite frayeur à l’entrée, suite au fait que nous n’apparaissions pas dans la fiche de la gentille demoiselle (en fait, c’était la feuille suivante, tout simplement, mais elle pensait que c’était par ordre alphabétique…) nous sommes rentrés dans la salle. J’aurais aimé vous faire vivre cela sur les réseaux sociaux, hélas, le WiFi ne marchant pas, c’était en fait impossible. Puis, en ce qui concerne la data à l’étranger, je ne pouvais pas utiliser mon forfait, sinon la facture allait être vraiment salée (mais si j’y retourne, je prendrais une option pour accéder à Internet depuis mon mobile, c’est certain !). De cette conférence, je retiendrais surtout OverWatch, ce FPS de Blizzard qui nous a été remontré avec l’annonce d’un nouveau personnage et auquel je n’avais pas spécialement prêté attention auparavant. Néanmoins, à la sortie, on est directement allé en direction du stand du jeu, où nous avons pu le tester. Et là, belle… voir très belle surprise ! Étonnamment, moi qui n’est pas spécialement fan des FPS, je dois dire que là, j’ai été très enthousiasmé par le jeu qui se veut plutôt très nerveux et prenant. Je ne dis pas ça parce que nous avons gagné les deux parties (on a joué en 6VS6, huhu, je me la pète !), mais personnellement, moi qui en plus a horreur de jouer à la souris et au clavier hormis pour quelques jeux, j’ai juste adoré. Dès sa sortie c’est directement passage par la case achat, c’est une évidence. Par la suite, nous avons joué à d’autres jeux et nous avons visité le reste du salon. Je retiens peut-être aussi Mario Maker. J’en attendais pas grand chose et finalement, j’ai été surpris. Il était bon et c’est même plutôt prometteur… Je m’attendais plus à un titre bas de gamme, auquel Nintendo avait collé l’étiquette de Mario pour en vendre un max. En réalité, la création et les possibilités offertes par le jeu sont nombreuses et ça renouvelle l’expérience de jeu. On m’expliquera par contre, pourquoi des gens font 1h de queue pour jouer à Mario Kart 8 et Splatoon alors qu’ils sont déjà disponibles ? Bref, quoi qu’il en soit, Nintendo avait un beau stand, mais l’organisation était clairement toute pourrie (et encore, on a pas testé les jours ouverts au public) ! L’attente était interminable… Il y avait des enfants de 7-8 ans qui jouaient 1 heure ou bien encore un couple qui a passé plus de temps à s’embrasser devant la borne qu’à jouer… Ça laisse du coup la file s’agrandir car aucune limite et au final, il nous faut trois ans pour y jouer. J’aurais voulu tester Starfox par exemple, faute de temps, je me suis contenté de regarder quelqu’un y jouer pendant 10 minutes. Sur les autres stands, ce n’était pas comme ça, de plus on était encadré par des personnes de chez Nintendo et elles pouvaient clairement nous dire stop… Sinon, j’ai aussi vu l’Amibo Mario Maker et je l’ai trouvé très sympa. Par contre, impossible de l’utiliser il était sellé à la borne à côté du Gamepad, allez savoir pourquoi…
Suite à cela, nous sommes allé chez EA, on a testé Plants VS Zombies : Garden Warfare 2. Globalement, c’est un copié/collé du premier et je n’ai pas vu de grandes différences notables… Alors oui, c’est toujours aussi fun, mais là, c’est juste se reposer sur ses lauriers cher M. EA Games ! Bon et c’est vrai, j’ai perdu ma partie en coopération à 4 joueurs, la tristesse. Ce n’était pas mon moment en fait !
On a ensuite voulu tester d’autres choses comme le Project Morpheus notamment. Hélas, on nous dit de revenir demain, trop de monde. Étonnant… ou pas. En effet, durant ce jour ouvert à la presse, un nombre incalculable de personnes avaient un badge « Trade Visitor » autour du coup. Mais ils occupaient en fait toutes les files d’attente. Résultat ? Il fallait attendre longtemps avant de pouvoir jouer à certains jeux. Il y en avait tellement et partout… Vraiment dommage. Ceci dit, par la suite, fatigué de la journée et après un bon subway, nous sommes rentrés. J’ai certainement oublié des jeux auxquels on a joué mais une chose est certaine : cette première journée était vraiment comme je l’imaginais, juste top.
Jour 2 : Le Project Morpheus que j’attendais tant !
Ce matin là, réveil légèrement avancé pour arriver dès l’ouverture, notre seul but : tester le Project Morpheus ! Mission réussie. Nous sommes arrivés et après avoir un peu attendu, nous avons pu tous les trois mettre la main sur ce caque de Sony. Au programme : un jeu de shoot dans l’espace pour Inès et moi, puis un jeu de bataille avec des Tanks pour Valentin.
Premier à me lancer, je m’assois et la charmante dame de chez PlayStation me met le casque sur la tête. Là, je vois entièrement flou. Elle me demande si je vois correctement, je lui dis non. Elle rebouge deux ou trois fois le casque, mais hélas, rien n’y fait. Je me dis que c’est peut-être qu’avec ma correction sur mes lunettes, je ne peux pas voir l’image, mais alors qu’elle va chercher une de ses collègues à ce moment là (car elle ne parlait pas anglais), je remets moi même le casque en place et l’image devient parfaitement nette. Rajoutez juste ensuite un casque sur les oreilles et l’immersion commence… Juste un mot : C’est fou. La sensation d’immersion est là, on s’y croirait et la qualité de l’image est bluffante. Je n’ai pas eu mal à la tête, juste une ou deux fois, des mini vertiges lorsque je bougeais la tête assez rapidement… Je ne sais pas trop pourquoi. Mais l’image est pour moi, meilleure que sur l’Oculus Rift, que nous avons testé juste après dans la journée. Je souhaite cependant consacrer un billet complet à ce casque dans les jours qui arrivent.
Ensuite, nous sommes allés faire un petit tour dans le salon, avant de nous diriger vers notre premier rendez-vous de la journée pour Kingdom Come: Delivrance, un jeu RPG Médieval. On a accepté l’invitation en se disant que ça pouvait être sympa, d’autant que le jeu avait levé pas mal d’argent sur Kickstarter (un peu plus de 1,5 millions d’euros). Et après une présentation de ce dernier, j’étais tout simplement sur le cul. Alors que ce n’est pas ma tasse de thé, le jeu à l’air tellement complet et réaliste, que ça donne envie d’y jouer. On nous promet d’énormes possibilités, pour réussir à retranscrire à la perfection tous les éléments de l’époque. Un seul mot : Chapeau. Vraiment bravo à Warhorse Studio, qui fait un boulot remarquable. Point supplémentaire que j’ai apprécié : le petit pack de bière à la fin ! Comme goodie, on fait difficilement plus sympa ! On a reçu quatre bières à l’effigie du jeu, de quatre goût différents. Une chose est certaine, elles resteront fermées, mais j’ai tout simplement trouvé ça génial, ça change ! (Par contre, il a fallu se balader avec toute la journée, ce n’était pas la meilleure chose ?).
On sort d'une présentation de Kingdom Come de @WarhorseStudios, c'est fou ! L'équipe est géniale… Indés > All. 😘 pic.twitter.com/bYkTxbjpbF
— Roméo (@gronemocom) August 6, 2015
On a ensuite enchainé avec d’autres rendez-vous : Orcs Must Die, Hex, Pollen… Quelques jeux indés, car c’était réellement ce que je voulais faire. Cependant, celui qui j’attendais le plus, Pollen en l’occurrence, a été une vraie déception. Dans le trailer que j’en avais vu, on voit un jeu spacial ou l’immersion semble être très bien gérée et où ça nous laisse entrevoir la possibilité de sortir dans l’espace. Bilan ? Un jeu simpliste, où on vit dans une base spatiale et où l’Oculus Rift n’apporte en fait pas grand chose au jeu. On ramasse des objets, ils nous rappellent des souvenirs et le but grâce à tout cela, est de rentrer sur terre. Mais après la présentation, les quelques minutes de jeu ne m’ont pas laissé une bonne impression. Il faut dire que la démo que l’on a testé était tellement limitée, qu’il est difficile dans de ce cas de se faire un avis sur le jeu. Je regarderais ça dans quelques mois, mais bon, je ne vais pas vous le cacher, c’est une déception totale. Et quand on demande au développeur si on pourra se balader dans l’espace il nous dit que ce sera peut-être prévu, mais que c’est pas envisagé dans l’immédiat.
Globalement, le reste de la journée était très sympa, mais je n’ai rien de bien marquant hormis le fait que nous avons pu interviewer le créateur de Diablo, David Brevik (et accessoirement co-fondateur du Studio Blizzard Nord ainsi que CEO de Gazillons aujourd’hui) et que nous avons joué à Last Fight, un petit jeu indépendant français vraiment très fun. Mais forcément, j’ai été marqué par l’interview de David Brevik, qui était vraiment sympathique. On a tourné une interview pour Indigo Buzz, seul problème… La vidéo est entièrement floue et la mise au point n’est pas bonne. Sauf que nous nous en sommes pas rendu compte sur le coup, mais uniquement lorsque nous avons voulu monter la vidéo. Nous allons retranscrire ça dans un billet prochainement à l’écrit, tout en essayant tout de même, de vous proposer la vidéo, car ça reste intéressant ! Aujourd’hui, il est CEO dans le studio à l’origine de Marvel Heroes 2015 et il nous a donc présenté les nouveautés à venir sur le jeu juste après.
En ce qui concerne Last Fight, on pouvait jouer à quatre autour d’une « borne d’arcade » à l’effigie du jeu. Dans Last Fight, on forme deux équipes de deux joueurs maximum, le but étant tout simplement de réussir à tuer ses concurrents. Au programme : plusieurs maps, plusieurs personnages et des attaques plus ou moins spéciales pour chacun. On peut alors récupérer des petits bonus qui apparaissent sur la map ou ben encore prendre des éléments du décor pour les balancer sur les autres. Franchement, c’est frais, coloré et je ne m’attendais pas une seconde à ça ! Encore bravo à l’équipe, je vais suivre ce projet de près, d’autant qu’ils nous indiqué que le jeu devrait sortir sur toutes les plate-formes en théorie, du moins, c’est ce qu’ils veulent essayer de faire. Nous on s’est bien amusé, même si on s’est fait un petit peu détruire en jeu (il faut dire que nous étions contre Valentin… et le un mec du studio du jeu, alors forcément…).
Journée terminée, mais la fatigue est là et les deux journées écoulées étaient vraiment différentes. Cependant, c’était tout de même génial. Si c’était à refaire, je changerai forcément quelques trucs, mais c’était vraiment cool de pouvoir aussi rencontrer des personnes avec qui j’échange des mails ou bien encore avec qui je parle de temps en temps sur Twitter IRL ! Car la Gamescom, c’est aussi pas mal de rencontres et évidemment, c’est un plus.
Pour la troisième journée, je n’ai pas grand chose à vous dire, nous n’avons rien fait de très spécial et nous étions surtout fatigué. Ça ne fait jamais de mal de se reposer un peu…
Ah Cologne…
Ce que je retiens aussi, ce sont les feux interminables en Allemagne. Combien de temps j’ai pu attendre pour traverser… De bien trop longues minutes, ahah ! Puis je ne parle pas des vélos, qui sur les trottoirs ont leur portion de réservée, sauf que moi, je n’y pensais jamais et j’étais en permanence au milieu du trottoir. J’en ai entendu les « Ding Ding » des sonnettes, j’en parfois énervé des allemands (merci pour les regards méchants ?)… Par contre, Cologne, c’est pas vraiment une belle ville comme je me l’imaginais, ça fait glauque limite dans certains endroits (et on en a vu pas mal des endroits de la ville). En fait, hormis la Gamescom, je crois qu’il n’y a pas grand intérêt d’y venir (sauf pour la cathédrale, qui parait-il, vaut le coup !).
Bilan
Qu’on se le dise, cette Gamescom 2015 a été pour moi tout simplement top ! Je n’ai qu’une envie, repartir pour celle de l’année prochaine… Tout était sympa, on a pu faire le tour de ce gigantesque salon, jouer à des jeux qu’on attendait vraiment, ou bien encore prendre le temps de parler avec des développeurs lors de rendez-vous notamment. Pour moi, on est typiquement dans ce que j’aime dans les jeux vidéo : l’échange. Si je devais retenir un moment, en y réfléchissant bien, c’est certainement lorsque j’ai essayé le Project Morpheus de Sony. Pour être honnête, c’était d’ailleurs la seule chose que je voulais vraiment tester de toute façon en me rendant sur place et je n’ai vraiment pas été déçu. Seul petit regret, je n’ai pas pu croiser énormément de blogueurs sur place, mais je fais un petit coucou à ceux que j’ai pu voir : Gohan, Legolas, Evil Redfield, Alek ou bien encore SuzuKube !
Ce gut un plaisir de rencontrer l’équipe :D ! On remet ça cette année nous :) !
Zut, faute de frappe… Lire « Ce fut un plaisir » bien sûr ;) ! Pas de fonction d »édition des commentaires ah ah !
Ah sympa, au plaisir de te revoir ! On vient… à 6 cette année normalement ! Ça en fait du monde ;-)
Nous on sera deux fois plus. Soit… Deux. On est pas encore à votre niveau xD !