J’en ai vu ces dernières semaines des films… La plupart du temps, ils étaient bons. Puis, j’ai vu « Men, Women and Children » (qui est l’adaptation du roman de Chad Kultgen) et je regrette mes quelques euros dépensés dans le ticket de cinéma, je vous le dis ! C’est tout simplement ce qu’on appelle un « navet », mais un bien beau. Je suis sorti de la séance en me demandant comment j’avais réussi à ne pas dormir pendant toute la durée du film. Finalement, je suis passé à autre chose… Puis, j’ai repensé que j’avais vu le film et je me suis dit qu’il fallait bien que je vous en parle tout de même afin que vous ne perdiez pas 2 heures de votre temps.
Tout d’abord, ce que je ne savais pas avant d’arriver à la caisse de mon cinéma, c’est que le film n’est diffusé qu’en VOSTFR (bien que ce ne soit pas un problème de mon côté, je regarde des séries en VOST et il faut avouer que bien souvent, c’est quand même plus intéressant de les voir en version originale). Si cela vous dérange, il faudra donc passer votre chemin.
Maintenant, on va pouvoir parler du thème abordé dans le film (qui au départ parait intéressant, du moins sur le papier…). Ce dernier parle du fait qu’aujourd’hui, les adolescents et les adultes utilisent au quotidien les réseaux sociaux et les nouvelles technologies pour communiquer ainsi que dans leur vie amoureuse. Je m’attendais alors un sujet traité de manière précise et aboutie… Seulement, le film n’est qu’une sorte de dénonciation et de mise en garde contre ce que cela peut engendrer (lorsqu’il est question d’excès).
Si on se penche sur le casting, on voit qu’ils misent vraiment sur Ansel Elgort, qui a aussi joué dans « Nos étoiles contraires« . Rien que dans la bande-annonce, on nous le signale dès le départ. Alors même si c’est un acteur que je trouve plutôt bon, je dois avouer qu’il est loin d’être pour moi une référence… Et à ses côtés, on retrouve aussi Jennifer Garner, Adam Sandler, Timotée Chalamet ou bien encore Kaitlyn Dever. Le casting sur le fond n’est pas exceptionnel, puis aucun des acteurs ne se démarque vraiment.
Le film est plutôt long (j’ai eu l’impression qu’il était interminable) puisqu’il dure 1h59 précisément. J’ai du mal à comprendre, comment avec un sujet qui pourrait pourtant se révéler être intéressant, comme ici dans le film, on arrive à se faire chier (oui, il n’y a pas d’autres mots) tout au long des 119 minutes. Finalement, le film sur le fond ne traite pas réellement le sujet de manière sérieuse et ce que l’on voit (si ce n’est des scènes où des individus se font plaisir devant des sites internet interdits aux moins de 18 ans), ce ne sont que de simples clichés de notre monde actuel, comme peuvent le relayer très souvent à tord les médias. En fait, le film parle du fait que les ados passent leurs journées à regarder du porno, que les parents eux, surveillent tout ce que font leurs enfants et que des jeunes filles vont sur des blogs pour ressembler à des anorexiques. C’est un raccourci trop facile (qui m’énerve) et c’est ce que raconte le film… Puis bien évidemment, le sujet de l’excès des jeux vidéo est abordé (oui, sinon le foutage de gueule de ne serait pas complet). Alors quand on voit un adolescent qui veut mettre fin à ses jours car son père a désinstallé son jeu Guild Wars, là, trop c’est trop. On ne parlera pas non plus de la bande originale, qui franchement, est juste gonflante à la fin et elle est loin d’être exceptionnelle (le violon est… GRRRRR).
Maintenant que j’ai parlé des mauvais points du film, on va parler des bons. Il n’y en a pas beaucoup, mais ce que je peux dire c’est que l’idée de faire apparaitre à l’écran des pop-ups des conversations SMS ou Facebook est sympathique. Malheureusement, il y en a parfois un peu trop et à la fin, ce ne sont que de simples messages qui défilent et qui ne sont pas si intéressants que ça. Ensuite, sur le jeu des acteurs, dire qu’ils sont mauvais, ce serait mentir, mais ils ne sont pas non plus exceptionnels. Je sais que Ansel Elgort était attendu, mais dans « Men, Women & Children », c’est loin d’être le rôle dans lequel il a été le meilleur. Il joue un ado dépressif, qui finalement ne va pas décrocher un seul sourire. Je trouve pas que ça lui va bien, son rôle donne l’impression qu’il a été « bridé » dans son jeu.
« Ce film […] ne présente pas le moindre intérêt ! »
Je n’ai tout simplement pas du tout aimé ce film, qui selon moi ne présente pas le moindre intérêt ! Le sujet abordé est très mal traité et c’est clairement à classer dans le top 5 des navets de cette année 2014. Ne perdez pas votre temps, vous pouvez passer votre chemin car même Ansel Elgort dans le rôle de Tim ne vaut pas le coup d’oeil. Ce film de Jason Reitman est à oublier au plus vite. Il a fait un résumer trop rapide : la technologie éloigne tous les individus et nous rend fou. Je ne suis pas certain que ce soit le cas. Si je devais résumer Men, Women & Children en trois mots : Sexe, Sexe et Sexe (le tout avec des ados et des histoires amoureuses…) ! Si vous devez vous rendre au cinéma, il y a d’autres très bons films en ce moment : La Famille Bélier, Les Héritiers ou bien encore « Les pingouins de Madagascar » (un peu plus familial).
Bande annonce :